Café décroissance: "La violence dans les luttes écologiques"

Matthias Schlegel, responsable régional de Greenpeace et Chaïm Nissim, de noe21, débatteront de cette thématique, le mardi 7 février, à 19h à Pôle Sud à Lausanne, 3 av Jean Jacques Mercier, à l'occasion du Café Décroissance : "La violence dans les luttes écologiques" 

Toute lutte populaire comprend une part de violence et les luttes écologiques n’y échappent pas, même si le mouvement écologiste garde depuis ses origines une orientation profondément pacifiste. Comment traiter cette question hautement sensible et rarement abordée dans les milieux militants ?

Animation et modération par Philippe Huguenin, membre de la rédaction de Moins !, journal romand d’écologie politique.

Lien vers l'article de moins, journal romand d'écologiq politique.        

Autres textes intéressants :

http://chaimnissim.ch/wp-content/uploads/2017/01/Pourquoi.pdf     (pourquoi ce débat)

http://chaimnissim.ch/wp-content/uploads/2017/01/Augagneur.pdf     (Floran Augagneur est prof de philo il s’appuie sur Hannah Arendt pour critiquer le concept de développement durable. Convainquant. En revanche, s’il explique bien que le capitalisme et la croissance sont violence, il a plus de peine avec la non-violence.)

http://chaimnissim.ch/wp-content/uploads/2017/01/scePo.pdf     (dissertation de Master de Agathe Branguier qui explique bien l’évolution du pessimisme à la non-violence, des baba-cool aux intellectuels. Elle étudie, aussi, les formes d’action directe. En lisant son mémoire on apprend par exemple que Sea Sheperd a décidé de ne couler les baleiniers que s’ils sont à quai.)

http://chaimnissim.ch/wp-content/uploads/2016/10/Doutes51.pdf   (3^e livre de Chaïm Nissim, sur les limites morales de la non-violence, et de l’action directe)

http://chaimnissim.ch/wp-content/uploads/2017/01/marchands21.pdf    (2^e livre de Chaïm Nissim, cambriolages et action directe non violente)

Le 2^e et le 3^e livre citent longuement Mandela et les militants de l’ANC. Ce qui l’a intéressé dans leurs textes c’est qu’ils cherchent à tenir une ligne médiane, évitant d’un côté la guerre civile, de l’autre la passivité : des violences oui mais uniquement contre des objets.