Durabilitique | Cantonales 2018 : la Genève politique ne peut plus ignorer la durabilité

Des actrices & acteurs engagé-e-s, membres de la Chambre de l'économie sociale et solidaire, sont candidat-e-s aux Cantonales 2018

 

 

 

Ces candidat-e-s adhèrent à la déclaration suivante:

"Dans le cadre de mon mandat politique, je reconnais le rôle pionnier des acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire par leurs engagements écologiques et sociaux, et je m'engage à promouvoir les principes de l’Économie Sociale et Solidaire et
à rester attentif aux demandes et propositions émanant du réseau de la Chambre genevoise de l’ESS."

 

- Julie PERADOTTO, Responsable des projets sociaux de l'Association la Barje, Membre d'APRÈS-GE depuis 2006 (Ensemble à Gauche - Liste N°1 - Grand Conseil)

- Jean ROSSIAUD, Directeur du Forum Démocratique Mondial, Président de Monnaie Léman, Membre d'APRÈS-GE depuis 2007, (Les Verts - Liste N°2 - Grand Conseil)

- Régis DE BATTISTA, Directeur de la Fondation pour l'Expression Associative, Membre d'APRÈS-GE depuis 2008 (Parti socialiste - Liste N°3 - Grand Conseil)

- David MARTIN, Consultant senior chez Sofies SA, Membre d'APRÈS-GE depuis 2009, (Les Verts - Liste N°2 - Grand Conseil)

- Thierry APOTHÉLOZ, Président de l'OSEO, Membre d'APRÈS-GE depuis 2011 (Parti socialiste - Liste N°1 - Conseil d'Etat)

- Manuel ALONSO UNICA, Auditeur financier et lutte contre la criminalité économique, Membre d'APRÈS-GE depuis 2012, (Parti socialiste - Liste N°3 - Grand Conseil)

- Rolin WAVRE, Membre du Comité d'APRÈS-GE depuis 2013, (PLR - Liste N°4 - Grand Conseil)

- Aurore BUI, Présidente de Softweb, Membre d'APRÈS-GE depuis 2013, (Les Verts - Liste N°2 - Grand Conseil)

- Olivier ZIMMERMANN, Membre d'APRÈS-GE depuis 2014, (Liste pour Genève - Liste N°8 - Grand Conseil)

- Aude MARTENOT, Secrétaire générale de la Centrale Sanitaire Suisse Romande, Membre d'APRÈS-GE depuis 2015 (Ensemble à Gauche - Liste N°1 - Grand Conseil)

- Damian VEIGA LÖFFEL, Étudiant, Membre d'APRÈS-GE depuis 2016, (Les Verts - Liste N°2 - Grand Conseil)

- Faye SENY, Post-doctorant en Economie sociale et solidaire et transition énergétique à l'Université de Lyon, Membre d'APRÈS-GE depuis 2016 (Pas de Liste)

- Matias MANRIQUEZ, Membre d'APRÈS-GE depuis 2018 (Ensemble à Gauche - Liste N°1 - Grand Conseil)

- Grégoire CARASSO, Membre d'ATE, ARV, Première Ligne, Trialogue, Membre d'APRÈS-GE depuis 2018 (Parti socialiste - Liste N°3 - Grand Conseil)

- Isabelle PASQUIER, Coordinatrice romande pour l'Association Initiative des Alpes (Les Verts - Liste N°2 - Grand Conseil)

- Jean-Marc LEISER, Directeur de Forma-Plus Sàrl / Société engagée en faveur de l’économie sociale et solidaire ayant essentiellement pour vocation de placer des personnes (jeunes et seniors en priorité) sur le marché de l’emploi, avec un soutien ad hoc, En cours d'adhésion (PLR - Liste N°4 - Grand Conseil)

 

En outre, nous vous invitons à prendre connaissance des réponses des partis politiques et candidat-e-s qui ont répondu aux sollicitations thématiques de la part du réseau de l'ESS.

 

Concultez l'ensemble des réponses des partis politiques et candidat-e-s aux sollicitations présentées ci-dessous :
Format tableau : resultats_durabilitique_total.pdf

Format texte : durabilitique_-_dossier_final.pdf

 

Alimentation

resultats_durabilitique_alimentation.pdf

Proposition du Supermarché Participatif Paysan (La Fève) :
Créer une reconnaissance "entreprise d'utilité publique" (tout comme il existe à Genève une reconnaissance "Maître d'Ouvrage d'Utilité Publique") afin de pouvoir démarquer et aider les entreprises sans but lucratif qui souhaitent devenir de vrais partenaires des politiques publiques. L'aide en question pourrait se traduire par une garantie auprès des banques, permettant de débloquer des crédits qui sont actuellement très difficiles à obtenir.

Paysan-ne-s membres de l'ESS
Que pensez-vous de mettre en place un fonds d'investissement pour développer des circuits courts intelligents dans le Canton de Genève, et encourager la consommation au plus près du lieu de production ?
Que proposez-vous pour apaiser les tensions liées aux différentiels de production de part et d'autres de la frontière ?

 

Finance Durable

resultats_durabilitique_finance_durable.pdf

Monnaie Léman
Les pouvoirs publics sont des acteurs économiques importants pour l’économie locale, à travers leurs achats/ventes de prestations. Des Villes comme Carouge, Grand-Saconnex, Plan-les-Ouates ont décidé d’utiliser le Léman dans leurs relations économiques de proximité, et de devenir « bureau de change ». Comment généraliser et approfondir ces expériences ?

A titre personnel des conseillers administratifs, députés ou conseillers municipaux ont décidé de recevoir une partie de leurs salaires et/ou jetons de présence en léman, des particuliers les ont suivi. Comment généraliser et approfondir ces expériences ?

Le Léman se crée actuellement en coopérative à but non lucratif (LEMANEX) pour professionnaliser et pérenniser ses activités. Il représente aujourd’hui une alternative financière pour les entreprises et répond à un besoin non couvert par les banques locales, notamment la BCGe - le petit crédit de fonctionnement à taux nul. Comment promouvoir et garantir la pérennité de cette activité économique de « service public », sachant que le plan d’affaire est « rentable » sur 3 ans et demi ?

Geneva Sustainable Finance & Conser

Comment initier une campagne de sensibilisation à destination du grand public sur l'impact du choix de ses relations bancaires et de ses fonds de prévoyances ?

Par quels moyens encourager l'utilisation des outils de notation des fonds de financement, et par quels acteurs ?

Comment rendre obligatoire la transparence des investissements avec, à la clé, la mesure des impacts sociaux et environnementaux ?

 

Habitat

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Groupement des Coopératives d'Habitation Genevoises (GCHG)

Pour mettre sur le marché des logements à loyers abordables, seriez-vous favorables à octroyer plus de terrains à des coopératives d’habitation sans but lucratif à Genève (à Zürich, 20% du parc de logements est entre les mains des coopératives, à Genève 5%) ?

Pour développer la qualité de vie dans les quartiers, pensez-vous que les Plans Localisés de Quartiers (PLQ) devraient prévoir des zones d’activités à rentabilité limitée pour accueillir des activités à plus-value sociale ?

Pour favoriser la qualité des logements et des quartiers, pensez-vous que l’État devrait mettre au point des mesures incitatives (taxes différenciées, rentes de superficie différenciées, ...) en fonction de la qualité du bâti ?

Pour prendre en compte les aspirations à une mobilité différente et pour réduire les coûts de construction, pensez-vous que l’État devrait autoriser les constructeurs à réduire le nombre de places de parking en sous-sol (env. 40’000 CHF/place) si un système d’autopartage est proposé ?

A votre sens, comment pourrait-on encourager le choix de matériaux écologiques lors de la construction de nouveaux bâtiments ?

Seriez-vous favorable à intégrer les coopératives en amont des processus de mutation et de développement urbains afin de permettre la réalisation de quartiers qui répondent aux besoins et attentes des futurs habitants ?

 

Mobilité

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Association Transports et Environnement (ATE)

L’initiative 144 a été acceptée en votation en mai 2011. Suite à cette votation, un plan directeur de la mobilité douce a été adopté en janvier 2013. Si beaucoup d’études ont été faites concernant les pistes cyclables et les cheminements piétonniers, peu de réalisations sont véritablement effective. La législature 2018-2023 sera cruciale pour ces réalisations et il sera important pour l'ATE que les crédits soient votés pour que l'initiative ne reste pas seulement sur papier.

Les routes pénétrantes seront aussi un enjeu phare de la prochaine législature, que ce soit la L1/L2 (dit Genève Sud) qui est en train d'être discuté au Grand-Conseil, le barreau de Montfleury (encore au stade de projet) ou d'autres projets qui pourraient voir le jour. Pour l'ATE, il est extrêmement important que ces projets ne se fassent pas car ils vont offrir des voies d'accès facilités aux transports individuels motorisés alors que le cadre légal édicte clairement que le centre de Genève doit être pacifié et rendu à la mobilité douce.

Le troisième point concerne la réalisation des trams et principalement leur prolongement vers Ferney, Annemasse ou Saint-Julien. Au vu du projet d'agglomération de troisième génération de la Confédération, il risque d'y avoir peu de financements de la part de cette dernière. Pour l'ATE, ces réalisations sont cruciales pour permettre un désengorgement du centre et un véritable transfert modal. Ce seront aussi compléments efficaces à la mise en place du CEVA. Pour la prochaine législature, des crédits devront donc être votés peut être plus grands que prévus au vu du financement moindre de la part de la Confédération et un des enjeux pour l'ATE sera de savoir si ces lignes seront quand mêmes soutenues.

Mobilidée

A l’aune du « compromis » sur les transports trouvé à Genève en 2015 stipulant notamment que la mobilité douce sera favorisée au centre et au constat empirique qu’une place de parking attire immanquablement une voiture, ne faudrait-il pas remettre en cause la norme cantonale qui prévoit que toute place de stationnement qui serait supprimée en surface «dans les zones denses du canton doit être compensée pour un nombre équivalent, si possible à moins de 500 mètres de rayon, mais au maximum à 750 mètres et cela dans la mesure du possible de manière simultanée» ?

A Genève, mais plus largement en Suisse, la mise à disposition d’une place de stationnement par l’entreprise à son employé-e ne constitue pas un avantage en nature et ne doit donc pas être déclaré sur le bulletin de salaire. Plusieurs études ont largement montré qu’une place de parking à destination pour un-e employé-e lui fait choisir la voiture (à 90%) quelles que soient les conditions de circulation. Dès lors, ne faudrait-il pas fiscaliser ces places si elles sont gratuites pour le collaborateur-trice afin d’en réduire l’attractivité et inciter à des mobilités alternatives ?

 Selon les résultats du derniers micro-recensements transport, 30% des déplacements motorisés portent sur des distances inférieures à 3Km et jusqu’à 45% sur des distances inférieures à 5Km ! Ces distances sont idéales à parcourir à vélo ou à vélo à assistance électrique. Le potentiel de report modal de la voiture/scooter à la mobilité douce est donc très significatif. Ne faudrait-il donc pas prendre la mesure de cette transformation potentielle et « mettre le paquet » pour les aménagement cyclables et les incitations financières directes ou indirectes à l’usage du vélo ?

 

Insertion

resultats_durabilitique_insertion.pdf

 

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