" Démocratie alimentaire : des expérimentations qui redonnent du pouvoir d'agir aux citoyen·nes " article de la 27e région

" « La démocratie alimentaire désigne une volonté et une revendication  des citoyen·nes à reprendre le pouvoir sur la façon d’accéder à leur  alimentation, en lien avec le modèle agricole qui la produit » (Tim Lang, 1998)

AMAP, groupements d’achats solidaires, tiers-lieux alimentaires… des formes d’actions collectives se déploient en France sur les sujets d’alimentation, et redonnent aux citoyen·nes un pouvoir d’agir dépassant la posture traditionnelle du consommateur/trice-bénéficiaire.

Mais qu’en est-il pour les personnes plus précaires, parfois contraintes d’avoir recours à l’aide alimentaire, pour qui il n’est plus question de choix mais de nécessité ? L’aide alimentaire, principal mécanisme pour lutter contre la précarité alimentaire aujourd’hui, n’est pas sans soulever un certain nombre de critiques dans le modèle qu’elle tend à perpétuer : un modèle de production industriel, incompatible avec les impératifs écologiques et une nécessaire transition, un système de distribution questionnant l’atteinte à la dignité des personnes (compte tenu de la qualité nutritive des produits et de leur diversité, du caractère parfois stigmatisant du recours à l’aide). Et pourtant, ce sont 4 millions de personnes qui en bénéficient, jusqu’à 7 millions si on intègre d’autres formes d’aide alimentaire. Le système est cynique, des inégalités en alimentent d’autres.

Des propositions émergent pour refonder un droit à l’alimentation : c’est par exemple le cas de la Sécurité sociale de l’alimentation, un projet ambitieux (mais complexe et pour lequel le contexte n’est pas favorable) qui appelle à la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale telle qu’elle a été pensée en 1946 (universalité de l’accès, conventionnement des professionnels, financement par cotisations, gestion démocratique)." Lisez l'article complet sur le site de la 27e région.

Photo de Sarah Chai

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