Comment survivre et penser la suite ? - Revue de presse du Courrier

Nous vous proposons 3 articles tirés du Courrier sur la thématique de l'effondrement et de comment imaginer la suite.

Comment nous allons disparaître

De Jared Diamond, en passant par Pablo Servigne, Raphaël Stevens ou encore Catherine et Raphaël Larrère, cet article nous parle des grands récits du délitement qui hante nos librairies, comme si chaque essayiste tenait à avoir le mot de la fin. C’est que l’apocalypse fait vendre, l’abîme fascine. Théorie de l’effondrement parfois revendiquée en science, «la collapsologie est devenue un business», affirmait fin décembre à Livres Hebdo Thomas Bout, directeur des Editions Rue de l’Echiquier, spécialisées en écologie. Et la pandémie que nous expérimentons in vivo, comme une répétition générale du grand désastre annoncé, ne fait rien pour apaiser notre Désir de la catastrophe, du titre de l’une de ces prophéties de l’extinction.

L’effondrement hante nos librairies et colonise nos imaginaires. Derniers débats avant la fin du monde. - Lire l'article complet sur le site du Courrier

Dès lors, comment penser la suite ?

L’imaginaire au service de la résilience

Des îlots de nature excluant l’espèce humaine ? Des zones immenses de gratuité ? Ou plutôt l’arrêt brutal des services de production et de distribution de l’électricité ? Ces postulats ont servi de cadre à la rédaction de nouvelles collectives, sur l’impulsion de l’association Futurs proches. Une façon de s’approprier la transition écologique. Créée en Romandie en janvier 2020, cette association apporte à la transition écologique sa touche de récits inspirants. Une manière de dépasser la paralysante consternation que des prédictions comme celles du GIEC peuvent engendrer chez chacun·e d’entre nous. Interview avec son initiateur, Nicolas Gluzman à retrouver dans un bel article du Courrier

Réinventer nos besoins : une révolution ?

«Avoir moins pour survivre»

Face au changement climatique, à l’épuisement des ressources naturelles, à l’extinction des espèces, il nous faut une révolution. Mais cette révolution doit partir de notre cerveau: il nous faut rééduquer de vieilles structures nichées sous notre cortex, qui furent garantes de notre survie, qui nous ont répété durant des milliers et des milliers d’années que «plus, c’est mieux». Yves François, psychologue, fondateur en 2008, avec Jeremy Grivel, d’Axess-lab, une agence spécialisée dans les changements de comportement, explique la dualité de l’espèce humaine, capable de toutes les adaptations et si réticente au changement.

Pourquoi est-ce si difficile de changer notre mode de vie, alors que nous sommes confrontés à une crise environnementale sans précédent dans l’histoire de l’humanité?

Yves François : Les psychologues parlent de dissonance cognitive: il y a contradiction entre notre savoir et notre comportement.

Exactement! La planète se réchauffe, tout le monde le sait, mais les Suisses n’ont jamais pris si souvent l’avion qu’en 2019!

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Source image : Photo de Leon Natan provenant de Pexels

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