Economie sociale et solidaire: le mode d’emploi

Article paru dans le Courrier du 30 octobre 2012

 

Economie sociale et solidaire: le mode d’emploi

MARDI 30 OCTOBRE 2012, ÉRIC LECOULTRE

Genève • Cette «autre économie» représente plus de 10% des emplois.

L’économie sociale et solidaire (ESS) promeut une nouvelle conception de l’entreprenariat, non plus basée sur la maximisation du profit, mais sur la poursuite de buts en lien avec l’intérêt public. Afin d’en vanter ses mérites, la chambre de l’ESS, Après-GE, sort la troisième édition du guide «Créer une entreprise sociale et solidaire», préfacé par la conseillère administrative Sandrine Salerno.

Cette publication a pour objectif premier de fournir un fil rouge pratique pour toutes les personnes intéressées à se lancer dans la création d’une entreprise de ce type. Elles y trouveront notamment des éclairages sur les méandres juridico-administratifs d’une telle démarche. Le guide présente de manière détaillée les contraintes et les possibilités que toute personne doit maîtriser lorsqu’elle se lance dans l’aventure. Après-GE prend donc le pari d’accompagner les nouvelles initiatives en matière d’ESS pour développer le secteur. Celui-ci représente déjà une part non négligeable de l’économie genevoise avec plus de 10% d’emplois liés. Les organisations comptées dans l’ESS peuvent revêtir des formes diverses: associations, coopératives, fondations, sociétés anonymes. Toutes doivent être à but non lucratif ou à lucrativité limitée.

Les acteurs de l’ESS s’engagent à en respecter les valeurs. Du bien-être social à l’écologie, en passant par la démocratie participative, l’ESS entend placer les personnes au cœur de sa préoccupation, avant le profit économique. Actuellement, plus de 250 organisations sont membres de Après-GE.

 

A propos

Date de parution:
mar, 06.11.2012 - 11:00
Source: 
Le Courrier, Éric Lecoultre
Organisation: 
Thématiques: 
Emploi/Chômage/Insertion
ESS

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